La prière, c’est le moyen pour les hommes de parler à Dieu.
« Et le Seigneur lui [dit] : Lève-toi, et va dans la rue appelée la Droite, et cherche dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici, il prie » (Act. 9. 11).
Quand Saul de Tarse se convertit, il prie. C’est la première chose que fait un chrétien. Un bébé, quand il naît, la première chose qu’il fait, c’est de respirer. La prière, c’est comme la respiration, c’est un signe de vie.
Sur la croix, il y avait deux malfaiteurs, un de chaque côté du Seigneur. L’un insulte le Seigneur Jésus, l’autre prie le Seigneur Jésus. « Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume » (Luc 23. 42).
Il a vu écrit sur la croix : « Jésus, le Roi des juifs ». C’est sa première et sa seule prière, signe de sa conversion.
Qu’est-ce que : se convertir ? – C’est confesser ses péchés devant Dieu. Dire à Dieu tout ce que l’on a fait. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1. 9).
Dieu pardonne et donne Sa joie avec Lui.
Dans les évangiles, on voit les disciples demander au Seigneur Jésus comment prier. « Et comme Jésus était en prière en un certain lieu, après qu’il eut terminé, il arriva, qu’un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme aussi Jean l’a enseigné à ses disciples » (Luc 11. 1).
Ici on voit le Seigneur Jésus prier comme très souvent dans Luc (le matin, la nuit, le jour, le soir). Tous les moments sont bons pour prier.
Le Seigneur Jésus était parfait. Il n’avait pas besoin de prier pour confesser ses péchés comme nous. Mais Il était souvent en prière pour parler à Dieu son Père.
« Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite, comme dans le ciel, aussi sur la terre. Donne-nous aujourd’hui le pain qu’il nous faut ; et remets-nous nos dettes, comme nous aussi nous remettons à nos débiteurs ; et ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal. Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos fautes » (Mat. 6. 9 à 15).
C’est un exemple de prière, mais nous n’avons pas à la répéter à la lettre. Ce qui plaît à Dieu, c’est ce qui vient de notre cœur. Mais cette prière est donnée pour que nous apprenions plusieurs choses :
En premier, nous pouvons débuter notre prière en pensant avant tout à la gloire de Dieu, à ce qui Lui plaît, et non des demandes pour nos besoins.
« Notre Père ». Dieu est appelé « Père » seulement par Ses enfants (ceux qui connaissent le Seigneur Jésus). Lui est dans le ciel, nous sur la terre. Un jour, Il nous prendra dans Sa maison, comme le Seigneur Jésus a dit au brigand : « tu seras avec moi ». Mais dans Sa maison, il n’y a rien d’impur.
« Lave-moi et je serai plus blanc que la neige ».
« Que ton règne vienne ». Aujourd’hui, c’est Satan qui règne, la terre est corrompue, pleine de mal. Cela nous rend tristes, mais aucun effort ne pourra changer le monde. Alors on désire que le Seigneur Jésus vienne régner, et auparavant, qu’Il vienne nous prendre.
« Que ta volonté soit faite ». Il est important de connaître ce que Dieu veut de nous (aider sa maman, son voisin, évangéliser…) mais comment savoir aujourd’hui ce que Dieu veut que je fasse ? Par la prière, je peux Lui demander, le matin, au cours de la journée : « Que veux-tu que je fasse ? »
« Donne-nous le pain ». Souvent on aimerait prier « du pain et du chocolat » !. Ici le Seigneur Jésus nous enseigne à être reconnaissants pour ce qu’Il nous donne.
Prier : remercier (comme le Seigneur Jésus avant qu’Il distribue les cinq pains et les deux poissons). Si l’on n’a pas beaucoup, remercions quand même ! Imitons le Seigneur, même à la cantine, dans notre cœur.
« Remets-nous nos dettes ». Car dans notre vie, on pèche souvent et on a cette dette de demander pardon. Nous avons aussi la nécessité de nous pardonner les uns aux autres pour que Dieu puisse nous pardonner.
« Ne nous induis pas en tentation ». Prier pour que Dieu nous garde car on n’a pas la force de dire non aux camarades qui veulent nous faire faire des bêtises.
Dieu seul peut nous aider, nous protéger. Pierre a renié le Seigneur Jésus car il était là où il n’aurait pas dû être. Tout seul au milieu des méchants, même s’il était très courageux au début, il a eu peur de la servante, car c’était trop dur pour lui.
Rendez-vous compte que vous aussi vous risquez de dire cela : « Je ne le connais pas » (Mat. 26. 72) si on ne demande pas à Dieu d’être gardé.
Mais le Seigneur Jésus a prié pour Pierre qui va être restauré. Trois fois, Il lui dit : « M’aimes-tu ? ».
Si nous faisons des choses qui Le rendent triste, Il est toujours avec nous et ne nous laissera jamais.
« Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui [demeure] dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera » (Mat. 6. 6)
On prie, non pour être vu et entendu, mais seulement pour Dieu. Il voit dans le secret et aime être seul avec toi. Moments tranquilles, à part, seul avec Dieu, moments importants.
« Et quand vous priez, ne répétez pas de vaines paroles comme ceux des nations, parce qu’ils s’imaginent qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Mat. 6. 7 et 8)
Il n’y a pas besoin de longues prières. Même si Dieu connaît tout, Il aime t’entendre, qu’on Lui demande quand même, même s’Il sait quels sont nos besoins.
« Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et il vous sera ouvert. Car quiconque demande, reçoit ; et celui qui cherche, trouve ; et à celui qui frappe, il sera ouvert » (Mat. 7. 7 et 8).
« Si vous demandez ». Donc, si vous ne demandez pas, vous n’aurez pas.
« Quiconque demande, reçoit ». C’est une promesse faite en rapport avec nos besoins.
En Israël, pays sec, on peut prier pour la pluie. Pour nous, c’est prier pour demander des bénédictions qui nous fassent grandir, porter du fruit comme un jardin arrosé.
Exemples.
Quand Dieu a dit à Salomon, : « Demande ce que tu veux », il a répondu : – un cœur intelligent et un cœur qui écoute. Si lui, un roi, demande cela c’est que ce n’est pas naturel pour l’homme. Dans la parabole du semeur, le terrain est dur. Il n’y a pas de fruit, le cœur n’écoute pas la Parole. Que notre cœur soit comme un terrain labouré qui écoute la Parole.
David a demandé d’être délivré de Saül, d’être pardonné car il avait péché (Ps. 51). C’est une très belle prière (beaucoup de psaumes de David sont des prières).
Il a demandé la pensée de Dieu chaque fois quand il devait attaquer l’ennemi, car on n’a pas toujours la même réponse chaque fois.
Samuel a demandé tout jeune : « Parle, car ton serviteur écoute ». C’est une prière que vous pouvez aussi faire.
Anne avait prié pour un enfant. Samuel est la belle réponse à sa demande.
Ézéchias. « En ces jours-là, Ézéchias fut malade à la mort ; mais Ézéchias ne rendit pas en raison du bienfait qu’il avait reçu ; car son cœur s’éleva, et il y eut de la colère contre lui et contre Juda et Jérusalem » (2 Chroniques 32. 24 et 25).
Il a été malade. Dieu lui a répondu, mais ensuite il s’est élevé dans son cœur.
Faisons attention à ne pas nous élever si Dieu nous répond !
« Et Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut, et monta dans la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Et Ézéchias pria l’Éternel, disant : Éternel des armées, Dieu d’Israël, qui es assis entre les chérubins, toi, le Même, toi seul tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; toi, tu as fait les cieux et la terre. Éternel ! incline ton oreille et écoute. Éternel ! ouvre tes yeux, et vois ; et écoute toutes les paroles de Sankhérib, qui a envoyé pour outrager le Dieu vivant. Il est vrai, Éternel ! les rois d’Assyrie ont dévasté tous les pays et leurs terres et ont jeté au feu leurs dieux ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage de mains d’homme, – du bois, et de la pierre ; et ils les ont détruits. Et maintenant, Éternel, notre Dieu ! sauve-nous de sa main, afin que tous les royaumes de la terre sachent que toi seul tu es l’Éternel » (És. 37. 14 à 20).
C’est la guerre. Ézéchias reçoit une lettre de l’ennemi pour le provoquer. Après l’avoir lue, il entre dans la maison de Dieu pour la montrer à Dieu, comme pour Lui dire : « Lis aussi la lettre » et Dieu « incline son oreille et écoute » comme Ézéchias lui a demandé.
Vous pouvez aussi dire à Dieu : « Écoute toutes ces moqueries de mes camarades ». Ézéchias dit : « Sauve-nous pour que les gens voient que c’est toi qui es Dieu ». C’est comme : « que ton nom soit glorifié et sanctifié ». Comme en Matthieu 6, c’est la gloire de Dieu qui est recherchée.
Néhémie a fait une prière très très courte. Le roi le voit triste et lui demande pourquoi (si on voit un copain triste, on peut lui demander pourquoi et lui parler du Seigneur Jésus).
Il devait répondre tout de suite, il n’avait pas le temps de réfléchir.
« Et le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, et pourtant tu n’es pas malade ? Cela n’est rien que de la tristesse de cœur. Alors j’eus extrêmement peur. Et je dis au roi : Que le roi vive à toujours ! Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, quand la ville, le lieu des sépulcres de mes pères, est dévastée, et que ses portes sont consumées par le feu ? Et le roi me dit : Que demandes-tu ? » (Néh. 2. 2 à 4)
Il était triste car la maison de Dieu était brûlée et détruite. « Je priai le Dieu des cieux » et il répond. On a dit que c’était bien de prier dans sa chambre, seul, avant de commencer la journée. Là, Néhémie n’a pas le temps d’aller dans sa chambre mais il a prié avant de répondre au roi. Dieu lui a répondu car le roi lui a accordé d’aller à Jérusalem pour réparer la maison de Dieu.
C’est une « prière flèche » que l’on peut faire dans n’importe quelle situation. Dieu écoute toujours.
Pierre a prié sur le toit d’une maison. Jonas a prié dans le ventre d’un poisson.
« Priez sans cesse » (1 Thess. 5. 17).
Prier sans cesse, c’est n’importe quand, dès qu’on en a besoin. Comme on est enfant de Dieu, on a une connexion avec Dieu, comme un petit fil. Il est fragile et si on pèche, le fil se casse mais si on confesse son péché, on retrouve ce petit fil.
« Éternel ! le matin, tu entendras ma voix ; le matin, je disposerai [ma prière] devant toi, et j’attendrai » (Ps. 5. 3).
Tous les matins, David priait et attendait la réponse de Dieu.
« Et moi je chanterai ta force, et, dès le matin, je célébrerai avec joie ta bonté : car tu m’as été une haute retraite et un refuge au jour où j’étais dans la détresse » (Ps. 59. 16).
Dès le matin, je célébrerai. Ici c’est la louange que l’on peut faire monter vers Dieu dès le matin.
« Or Daniel, quand il sut que l’écrit était signé, entra dans sa maison ; et, ses fenêtres étant ouvertes dans sa chambre haute, du côté de Jérusalem, il s’agenouillait sur ses genoux trois fois le jour, et priait, et rendait grâce devant son Dieu, comme il avait fait auparavant » (Dan. 6. 10).
Tous les jours, il priait. Trois fois. Peut-être le matin, à midi et le soir. Daniel se met à genoux.
Plusieurs fois dans la Bible, on voit des hommes prier à genoux. Exemple : Étienne. C’est aussi une prière très courte. « Et s’étant mis à genoux, il cria à haute voix : Seigneur, ne leur impute pas ce péché. Et quand il eut dit cela, il s’endormit » (Act. 7. 60).
« Mais Pierre, les ayant tous mis dehors et s’étant mis à genoux, pria ; et, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi. Elle ouvrit ses yeux, et voyant Pierre, elle se redressa et s’assit » (Act. 9. 40).
« Ayant dit cela, il se mit à genoux et pria avec eux tous » (Act. 20. 36).
Se mettre à genoux est une attitude de cœur, de soumission, d’humilité. Ce n’est pas obligatoire, mais cela montre que l’on reconnaît que le Seigneur Jésus est plus grand que nous.
Prières collectives.
« Pierre donc était gardé dans la prison ; mais l’assemblée faisait d’instantes prières à Dieu pour lui. Alors qu’Hérode allait le faire comparaître, Pierre, cette nuit-là, dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des sentinelles, devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du *Seigneur survint, et une lumière resplendit dans le cachot ; frappant Pierre au côté, l’ange le réveilla et lui dit : Lève-toi vite. Et les chaînes tombèrent de ses mains » (Act. 12. 5 à 7)
« Et Pierre, étant revenu à lui, dit : Je connais à présent certainement que le Seigneur a envoyé son ange, et m’a délivré de la main d’Hérode et de toute l’attente du peuple des Juifs. Et s’étant reconnu, il se rendit à la maison de Marie, mère de Jean surnommé Marc, où plusieurs étaient assemblés et priaient. Et comme il heurtait à la porte du vestibule, une servante nommée Rhode vint pour écouter ; et reconnaissant la voix de Pierre, de joie elle n’ouvrit point le vestibule ; mais étant rentrée en courant, elle rapporta que Pierre se tenait devant le vestibule. Et ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle affirmait qu’il en était ainsi. Et ils disaient : C’est son ange. Mais Pierre continuait à heurter ; et quand ils eurent ouvert, ils le virent et furent hors d’eux. Et leur ayant fait signe de la main de se taire, il leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de la prison ; et il dit : Rapportez ces choses à Jacques et aux frères. Et sortant, il s’en alla en un autre lieu » (Act. 12. 11 à 17)
Ici ce sont des croyants qui se rassemblent pour prier pour un sujet particulier, pour Pierre en prison. Il était lié avec des chaînes et surveillé par seize soldats ! Mais Pierre dormait car il était en paix. Il a sûrement prié. Un ange l’a libéré. Quand il arrive à la maison de Marie, ceux qui étaient là ne croient pas à la réponse de leur prière.
Souvent on prie mais on a quand même peur, on n’a pas une grande foi. Pourtant il y a « d’instantes prières » !
« Or sur le minuit, Paul et Silas, en priant, chantaient les louanges de Dieu ; et les prisonniers les écoutaient. » (Act. 16. 25)
Encore en prison, Paul et Silas prient et chantent. Dieu a répondu, et en plus le geôlier s’est converti.
« La fervente supplication du juste peut beaucoup » (Jac. 5. 16).
Élie a prié pour qu’il n’y ait pas de pluie, quelque chose de mauvais en soi ! Mais c’était nécessaire parce que le peuple était dans un mauvais état. Il savait que seule une grande épreuve pouvait les « réveiller » de leur mauvais chemin. Au bout de trois ans et demi, il a prié pour qu’il y ait de la pluie, et Dieu a répondu d’abord par un petit nuage puis par une grande averse.
En Angleterre, il y avait une grande sécheresse. Il y eut une réunion de prières pour qu’il pleuve. Seule une petite fille est venue avec un parapluie car elle avait la foi que Dieu répondrait !
Une autre fois, Élie a prié et Dieu a dit :non ! Pourquoi ?
« Et il s’en alla, lui, dans le désert, le chemin d’un jour, et vint et s’assit sous un genêt ; et il demanda la mort pour son âme, et dit : C’est assez ! maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes pères » (1 Rois 19. 4)
« Prends mon âme », c’est-à-dire : « Tue-moi ». Il était découragé et ne voulait plus vivre. Le peuple n’avait pas réagi comme il pensait. Il voulait mourir. Dieu lui dit : « Non » mais en plus, à la fin de sa vie, Dieu l’a enlevé sans qu’il meure ! – Comme Hénoc.
On demande à Dieu quelque chose et Il ne fait pas ce qu’on Lui demande, et quand on voit Élie, on se dit : heureusement, car il avait des choses à faire pour Dieu.
« Et il leur dit aussi une parabole, pour [montrer] qu’ils devaient toujours prier et ne pas se lasser, disant : Il y avait dans une ville un certain juge qui ne craignait pas Dieu et qui ne respectait pas les hommes ; et dans cette ville-là il y avait une veuve, et elle alla vers lui, disant : Venge-moi de mon adversaire…. Et Dieu ne ferait-il point justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et il use de patience [avant d’intervenir] pour eux ? » (Luc 18. 1 à 3, 7)
Il faut prier avec persévérance et ne pas se lasser. Faisons comme cette veuve qui a eu une réponse parce qu’elle a insisté. Crions à Lui jour et nuit.
Persévérance : ne pas se décourager et recommencer.
« Tous ceux-ci persévéraient d’un commun accord dans la prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de Jésus, et avec ses frères » (Act. 1. 14)
« Et ils persévéraient dans la doctrine et la communion des apôtres, dans la fraction du pain et les prières » (Act. 2. 42)
Les disciples persévéraient dans la prière. En Romains et Colossiens, beaucoup de versets nous encouragent à cela.
Nous pouvons prier pour quelqu’un de la famille, ou un sujet particulier, mais la réponse ne vient pas. Dieu répond parfois après plusieurs semaines ou années.
Je connais quelqu’un qui a prié trente ans avant d’avoir une réponse.
Une mère aussi a prié toute sa vie pour la conversion de son fils. Son fils s’est converti quand il se noyait. Sous la vague, il a crié à Dieu. La maman n’a pas vu la réponse, mais elle n’a pas prié pour rien !
Parfois, si Dieu ne te répond pas, c’est que ce n’est pas bon pour toi, ou que tu n’en a pas besoin.
Alors, comment savoir s’il faut continuer à prier ? – par exemple, prier pour la conversion de quelqu’un ou pour le bien de quelqu’un. On sait que Dieu est d’accord. Mais prier pour que quelqu’un guérisse, ce n’est peut-être pas Sa volonté.
Mais on peut quand même persévérer à prier, car Dieu aime qu’on persévère, et peut-être qu’un jour il nous montrera que ce n’est pas sa volonté.
« À ce sujet j’ai supplié trois fois le Seigneur, afin qu’elle se retirât de moi ; et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans l’infirmité. Je me glorifierai donc très-volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi » (2 Cor. 12. 8 et 9)
Paul a prié trois fois pour être guéri, Dieu lui a dit « Ma grâce te suffit ». Ce n’était pas une réponse pour sa guérison, mais une belle réponse !
Moïse a demandé à voir le pays, il a insisté. Il avait été 40 ans dans le désert et 80 ans en Égypte. Il voulait voir ce pays. Il avait fait une faute qui empêchait Dieu de lui répondre oui. Mais quand même, Dieu lui a fait voir tout le pays d’en haut. On voit mieux le pays.d’en haut qu’en bas.
Mais en plus, dans l’évangile, on voit Moïse avec Élie et le Seigneur Jésus sur une montagne dans le pays. C’est une belle réponse à sa prière.
Si on ne voit pas maintenant la réponse à nos prières, dans le ciel on verra quand même comment Dieu a répondu.
« Et c’est ici la confiance que nous avons en lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute ; et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons les choses que nous lui avons demandées » (1 Jean 5. 14 et 15).
Pour que Dieu accomplisse cette promesse de répondre, il faut demander « selon sa volonté ». Comme « prier pour tous les hommes » pour qu’ils soient sauvés.
Sûrement vous tous avez des parents qui prient pour que vous soyez sauvés.
Une petite histoire : dans une petite maison malgache vivaient six personnes. Sur une petite natte par terre, il y avait un enfant malade qui avait le paludisme.
– Vous, Monsieur le missionnaire, vous ne pouvez pas le guérir ?
– Je ne suis pas guérisseur, mais on peut prier.
Le lendemain, on est allé voir comment il allait, avec peu de foi.
On le retrouve tout heureux. « Je suis guéri ».
Ce témoignage puissant a produit de nombreuses conversions dans le village.