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CORONA 88
Les résultats de la mort de Christ

 

 

« La croix de Christ nous vaut trois grandes délivrances illustrées par la Pâque, la traversée de la mer Rouge et celle du Jourdain. Par la Pâque nous apprenons que nous sommes délivrés du jugement de Dieu. La délivrance de la Mer Rouge nous enseigne que nous sommes libérés de nos ennemis extérieurs : Satan et le monde. La traversée du Jourdain est une figure de notre mort et de notre résurrection avec Christ. Elle nous dit que nous avons le droit et le devoir de tenir pour morte la chair, notre moi, ce tyrannique ennemi intérieur. Les deux premières expériences sont vécues au moment de la nouvelle naissance. La troisième correspond à ce qu’on appelle l’affranchissement » (inspiré de Chaque jour les Écritures par J. K.).

La Pâque : « Parlez à toute l’assemblée d’Israël, disant : Au dixième jour de ce mois, vous prendrez chacun un agneau par maison de père, un agneau par maison » (Ex. 12. 3)… « mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les moutons ou d’entre les chèvres ; et vous le tiendrez en garde jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute la congrégation de l’assemblée d’Israël l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et en mettront sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte, aux maisons dans lesquelles ils le mangeront ; et ils en mangeront la chair cette nuit-là ; ils la mangeront rôtie au feu, avec des pains sans levain, et des herbes amères » ; « vous le mangerez ainsi : vos reins ceints, vos sandales à vos pieds, et votre bâton en votre main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la pâque de l’Éternel » (v. 5 à 8, 11).
« Et Moïse appela tous les anciens d’Israël, et leur dit : …égorgez la pâque. Et vous prendrez un bouquet d’hysope, et vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin ; et du sang qui sera dans le bassin, vous aspergerez le linteau et les deux poteaux ; et nul d’entre vous ne sortira de la porte de sa maison, jusqu’au matin. Car l’Éternel passera pour frapper les Égyptiens ; et il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, et l’Éternel passera par-dessus la porte, et ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper ».
« Et le peuple s’inclina, et ils se prosternèrent. Et les fils d’Israël s’en allèrent, et firent comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi. Et il arriva, au milieu de la nuit, que l’Éternel frappa tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né du Pharaon qui était assis sur son trône, jusqu’au premier-né du captif qui était dans la maison de la fosse, et tout premier-né des bêtes. Et le Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et toute l’Égypte ; et il y eut un grand cri en Égypte, car il n’y avait pas de maison où il n’y eût un mort » (v. 21 et 22 ; 27 à 30).
La lecture de ces versets rend témoignage du jugement et de la valeur du sang de l’agneau, annonçant par avance la mort de Christ, le véritable « Agneau de Dieu » (Jean 1. 29). « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Cor 15. 3) ; « Il a été livré pour nos fautes » (Rom. 4. 25). Pour être épargné du jugement, les maisons israélites devaient croire et obéir.
Ces deux actions sont d’une importance capitale. « Si de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10. 9). Confesser Jésus comme Seigneur correspond à prendre le bouquet d’hysope pour mettre le sang « sur le linteau et sur les deux poteaux ». Par les prophéties bibliques, nous apprenons que de terribles jugements sont encore à venir : les hommes rendront l’âme de peur « dans l’attente de ce qui va atteindre la terre habitée » ; ce sera « une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à maintenant et qu’il n’y en aura jamais plus » (Luc 21. 26 ; Mat. 24. 21). L’horreur et la douleur engendrées par la destruction de villes en Syrie et présentement en Ukraine ne sont, chose difficile à dire, qu’un échantillon de ce que notre monde va connaître.
Aujourd’hui, quiconque accepte dans son cœur Jésus comme Sauveur est délivré d’un jugement plus terrible que ces guerres, c’est-à-dire : être épargné de la mort éternelle ! Elle est une condamnation qui pèse sur l’humanité depuis la désobéissance d’Ève et d’Adam au sujet du fruit de l’arbre défendu. Dieu avait dit à Adam : « au jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2. 17). Au sein de la souffrance, au cœur de la tempête, tant que le souffle nous est laissé, nous pouvons nous tourner vers le Seigneur : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » (Act. 16. 31) ; promesse merveilleuse à saisir sans attendre !
En Égypte, la maison qui n’avait pas mis le sang de l’agneau autour de sa porte était frappée par « le destructeur ». Il y avait un moment pour obéir, mais il y avait aussi le point de non-retour. Ce que le roi Salomon a écrit garde toute sa force : « Souviens-toi de ton Créateur dans les jours de ta jeunesse, avant que soient venus les jours mauvais, et avant qu’arrivent les années dont tu diras : Je n’y prends point de plaisir » ; « Ne te glorifie pas du jour de demain, car tu ne sais pas ce qu’un jour enfantera » (Éccl. 12. 1 ; Prov. 27. 1). L’insensé pense : « mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour beaucoup d’années ; repose-toi, mange, bois, fais bonne chère. Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même, ton âme te sera redemandée » (Luc 12. 19). Il y a un temps pour croire, et obéir. Laisser passer ce temps, et il sera trop tard : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Héb. 3. 15 ; 4. 7).

La délivrance de la mer Rouge nous montre la puissance de Dieu en action. Les fils d’Israël, délivrés de la tyrannie du Pharaon (représentant Satan), laissent derrière eux l’Égypte (image du monde) où ils avaient été si longtemps esclaves. Délivrés, le cœur joyeux, quand tout semblait radieux, ils aperçoivent le Pharaon et ses armées approchant à grands pas. Devant eux, la mer Rouge leur barre le passage ! La peur s’installe, « ils crient à l’Éternel » tout en accusant leur conducteur. Moïse, type de Christ Sauveur, leur dit : « Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel. Il combattra pour vous, et vous, vous demeurerez tranquilles » (Ex. 14. 13 et 14). Lorsque le Seigneur ressuscité est apparu à Ses disciples dans la chambre haute, fermée par crainte des Juifs, Il leur dit : « Paix vous soit ».