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CORONA 49

Les saints vêtements du souverain sacrificateur

 

 

Tous les objets à l’intérieur du tabernacle nous parlent de la grandeur de notre Seigneur. Elle est particulièrement vue dans :

L’arche, dont l’or exprimait Sa divinité éternelle, et le bois de sittim, Sa parfaite humanité.

Le propitiatoire qui, aspergé du sang du sacrifice, préfigurait le sang de Christ versé à la croix de Golgotha ; c’est avec Son propre sang, qu’Il « est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, (le ciel même) ayant obtenu une rédemption éternelle » (Héb. 9. 12).

L’autel d’or, sur lequel était offert l’encens composé de drogues odoriférantes. L’autel était aussi un type de Christ dans Sa divinité et Son humanité ; l’encens offert dessus et le parfum qui remplissait le lieu saint, anticipaient la perfection de Son intercession pour nous comme Souverain Sacrificateur dans le ciel.

Dès avant la fondation du monde, dans Ses plans d’amour, Dieu voulait habiter au milieu des hommes (Éph. 1. 4). Les Écritures nous montrent dans les diverses époques les relations particulières que Dieu a désirées avec fils des hommes. Premièrement, dans le jardin d’Éden (Gen. 2. 15 à 3. 8) ; au milieu de Son peuple Israël (Ex. 25. 8) ; dans Sa maison qui est l’Assemblée, l’Église (1 Tim. 3. 15) ; dans le millénium (Zach. 8. 3) et finalement dans le nouveau ciel et la nouvelle terre (Apoc. 21. 3). En leur temps, Dieu a choisi les fils d’Israël pour qu’ils soient Son peuple, et pour habiter au milieu d’eux. Pour que ce soit possible, Il leur a donné un lieu et des sacrifices. Comme le chemin des lieux saints (Christ) n’avait pas encore été manifesté (Héb. 9. 8), Dieu donna à Son peuple un intermédiaire, le souverain sacrificateur. Ce dernier entrait une fois par an devant l’arche dans le lieu très saint, car l’Éternel avait dit : « je me rencontrerai là avec toi » (Ex. 25. 22).
Le service d’Aaron s’exerçait dans une grande faiblesse, à l’intérieur du tabernacle, dans le désert de Sinaï. Aaron devait premièrement offrir un sacrifice pour lui-même et pour les sacrificateurs, avant de s’occuper des péchés du peuple. En contraste, le Seigneur Jésus accomplit un service parfait dans la gloire du ciel. En Christ, nous trouvons le salut éternel. Possédant ce salut, dès notre nouvelle naissance, pour le temps de notre séjour terrestre, nous sommes assurés qu’Il nous écoute et qu’Il nous donne des réponses de paix, de consolation, de grâce et de puissance.
Les saints vêtements qui étaient « pour gloire et pour ornement » à Aaron, sont présentés dans la Bible en six parties dans l’ordre suivant : « un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture » (Ex. 28. 2 à 4). Lorsque Aaron s’en revêtait, il commençait par la tunique et la robe de l’éphod, ensuite l’éphod et le pectoral et finalement la ceinture de l’éphod et la tiare avec le saint diadème.

La tunique est la première pièce des glorieux vêtements qu’Aaron devait revêtir pour officier dans le lieu saint (voir : Ex. 28. 39). Les Israélites ne pouvaient voir la tunique entièrement. Cachée sous la robe de l’éphod, la tunique, toute blanche, brodée de fin coton, représentait la pureté de Christ dans Sa vie intérieure, dans Ses voies invisibles, sauf aux yeux de Dieu. Pour nous, il faut la foi pour discerner les beautés de notre Sauveur ; oui, la foi et la lecture des évangiles, lesquels nous dévoilent les gloires morales de Christ. Dieu le Père a vu en Jésus un Homme sans péché, constamment en communion avec Lui. Il a été glorifié par l’Homme Christ-Jésus (Jean 17. 4). Admirons-Le dans cette communion avec Son Père, en trois occasions :

Jésus s’est levé « longtemps avant le jour » pour prier (Marc 1. 35).

Jésus s’est arrêté au tombeau de Lazare, et avant de crier à Son ami de sortir de la mort, Il a levé les yeux au ciel pour donner à la foule qui l’entourait ce témoignage : « Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Moi je savais que tu m’entends toujours ; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 11. 41).

Jésus se met à l’écart sur une montagne, au soir d’une journée de travail harassante, pour être « là, seul » en prière (Mat. 14. 23).

L’immense différence entre Aaron et Jésus-Christ, c’est qu’Aaron vivait avec une nature pécheresse et que Jésus est, était et demeure à toujours sans aucun péché. Il ne l’a pas connu, ni commis et « il n’y a point de péché en lui » (2 Cor. 5. 21 ; 1 Pier. 2. 21 et 22 ; 1 Jean 3. 5).

Si Aaron devait revêtir une tunique blanche de fin coton, notre Seigneur, dans sa nature parfaite, était plus pur que le fin coton ! Il a connu l’humiliation, Il a été mené à la boucherie mais Il n’a pas ouvert sa bouche ; des laboureurs ont labouré Son dos, y traçant de longs sillons (voir : És. 53 ; Ps. 129. 3 et Jean 19. 1 à 5).

Ni les coups, ni les injures, ne pouvaient entacher la pureté du Fils de l’Homme ! Il est un modèle pour nous afin que nous suivions Ses traces, « lui dans la bouche duquel il n’a pas été trouvé de fraude » (1 Pier. 2. 22). Dans Son sang versé à la croix, les péchés de tous ceux qui ont cru, croient et croiront en Lui, sont lavés. Les bénéficiaires sont ceux qui ont « espéré à l’avance dans le Christ » (Éph. 1. 12) et tous ceux qui croient en Lui. Ils reçoivent les vêtements du salut, la robe de la justice (És. 61. 10) – une robe plus blanche que la neige ! (Ps. 51. 7).

Le fin coton de la tunique nous parle de la gloire de l’humanité de Christ, car : « il dut, à tous égard, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il soit un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur… du fait qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2. 17 et 18). Merveilleux Sauveur qui, contrairement aux souverains sacrificateurs des temps anciens, n’a pas besoin d’être remplacé car Il est vivant pour l’éternité. À juste titre, Il se présente aux Siens comme Celui qui a été mort et qui est vivant aux siècles des siècles (Apoc. 1. 17). Gloire à Son nom !